È Strano ! È Strano !

« È strano ! È strano ! » Comme c’est étrange ! Comme c’est étrange ! chante Violetta vers la fin du premier acte de la Traviata. Oui : comme ils sont étranges, ces « confinements » que nous vivons depuis des mois ! Nous ne sommes pourtant pas à l’Opera – chose strictly forbidden ! – Et ce n’est point une femme égarée (traviata) mais bien notre monde qui devient traviato ! Ce n’est pas nouveau, me rétorquerez -vous, il en va ainsi depuis la faute de nos premiers parents… Certes ! Mais, pour rester en compagnie d’Euterpe, il faudrait dire des liens entre les époques et leurs maux ce qu’Horowitz affirmait des fausses notes des pianistes : « Tout le monde en fait, mais certains exagèrent ! » Sauf que l’état piteux du temps présent procède moins d’une exagération, d’une affligeante profusion de fausses notes que d’une partition d’emblée cacophonique…

Ne mythifions aucune époque passée : la balance des maux et des joies n’a jamais fait dégringoler quelque hochet bien clinquant nommé « bonheur » dans l’escarcelle des jobards. Les Anciens le savaient fort bien : ils invitaient tout postulant à une vie heureuse à commencer … par se détacher du monde et des événements ! Et, plus tard, moult scribes médiévaux associèrent la vie présente à une « lacrimarum valle », une vallée de larmes. Le Salve Regina, magnifique hymne marial toujours chanté – en principe ! – à Complies dans l’Eglise romaine, implore la Mère de Dieu en Lui disant : « Nous nous tournons vers Toi en soupirant, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes ».

Comment osez-vous, objecteront certains, extirper cette vieille fable faisant accroire que nos existences puissent se penser et se vivre comme un simple passage dans une vallée de larmes ? Auriez-vous oublié que cette affabulation atrabilaire est devenue obsolète avec la modernité ? Les Lumières, la Révolution Française, l’avènement d’un homme raisonnable et libre lui ont fait rendre l’âme, si j’ose dire ! La Démocratie, la Science et la Technique ont profondément changé la donne ! Même des Eglises s’en sont rendu compte avec leur aggiornamento ! A quoi je répondrai, cher lecteur critique que, certes, réduire notre condition à une vallée de larmes me heurte. Vous dirai-je, en mon presque grand âge, combien ma prière se trouve éveillée par la beauté toujours observable, malgré les méfaits des hommes, de la création : poésie de l’eau et de la pierre, puissance obstinée du végétal, ors des couchants de soleil, beauté d’un regard d’enfant, d’un visage de vieillard, élégance d’une jeune femme … La nature se révèle signe et présence d’un Ailleurs et l’œuvre d’art nait dans cette herméneutique. Il n’est point de grisaille que ne se laisse illuminer par la Messe en si de J.S. Bach, point de mélancolie qui ne s’apaise et se purifie avec une sonate de Schubert.

Donc, notre condition ne saurait se réduire à des errements dans une vallée de larmes. A l’opposé, qu’on ne compte pas sur moi pour les fonctions de thuriféraire à la cour du grand dieu Progrès. Si notre coronavirus se révèle fauteur de psychose c’est bien parce qu’il balaie la mythologie de la Puissance inhérente aux sciences et fait tousser les fidèles de la cagoterie dudit Progrès. Cette chimère polymorphe s’était d’abord accouplée avec l’Histoire, nous promettant de beaux enfants issus d’une humanité nouvelle dans un demain lumineux. Malgré les efforts remarqués d’un Saint-Just ou d’un Robespierre pour nous déniaiser, il fallut attendre les Staline et autres Pol-Pot pour que nous mettions en pièces le joujou empoisonné de l’historicisme. Mais l’idolâtrie de « la Science » lui survécut. N’oublions point les vaticinations toutes fraiches sur le transhumanisme et la suppression imminente de la mort… Je ne doute point d’ailleurs que ces alchimies échevelées, échappées des cogitations de demi-mondains et de savants fous ne reprennent de plus belle après que ce coronavirus aura été terrassé par quelque vaccin … En attendant, ces retrouvailles du monde réel avec la mort constituent le cœur de notre actualité.

Cette mort n’a évidemment pas pu être véritablement niée, mais tout fut fait, dans l’imaginaire de nos sociétés occidentales, ces derniers temps, pour en minimiser l’importance, comme l’avait déjà brillamment montré, il y a près d’un demi-siècle, Philippe Ariès dans son Essai sur l’histoire de la mort en Occident. A défaut de ne plus mourir, on ne meurt plus chez soi et tous les rites ancestraux d’apprivoisement du trépas se trouvent éliminés et remplacés par des savoir-faire devenus chasse-gardée de spécialistes. Il en va de même avec les victimes du coronavirus sauf qu’au lieu d’être symboliquement niées, elles sont au contraire au cœur d’une mise en scène médiatique hyper-médicalisée, dont la justification et la raison d’être peuvent laisser perplexe celui qui consent encore à réfléchir, quitte à se tromper ! La lecture du court essai de Jean-Loup Bonnamy Quand la psychose fait dérailler le monde paru chez Gallimard me semble roborative. L’auteur relève l’absence de corrélation entre confinement et résultats probants, ironise avec pertinence sur la rhétorique toute janséniste du soi-disant « relâchement » érigé en pelé et galeux responsable de tous nos maux et surtout il recentre notre attention sur l’enjeu véritable : le danger du virus ne réside pas dans la mortalité, faible, qu’il génère, mais dans son effarante capacité à saturer les hôpitaux. Aurais-je l’outrecuidance de suggérer que ladite saturation est d’abord l’effet d’injonctions financières imposése au nom d’une mythique gestion rationnelle des finances publiques ?

J’acquiesce à l’usage de ce terme de psychose, psychose davantage induite par la dramatisation médiatique que par la seule réalité que je ne récuse nullement. Mais enfin, ceux qui étaient déjà nés en 1969 furent contemporains de la grippe de Hongkong, avec son million de morts dans le monde dont 35 000 en France. Je m’intéressais déjà, du haut de mes dix-huit ans, aux choses publiques et je n’ai pas le moindre souvenir de cette épidémie ! Mettre aux arrêts la vie sociale et économique de pays entiers demeure une aberration et une absurdité pour un temps qui se pique d’être rationnel et cela confirme surtout ce qu’enseignait il y a des décennies déjà un Jacques Ellul : l’irrationnel de notre temps est à débusquer dans un discours de rationalité. Les éminents Diafoirus, conseillers patentés de nos Princes, incitent à gouverner le paquebot de l’Etat avec comme seule lunette leur propre spécialité médicale. Comme si les effets de leur curieuse médecine étaient … secondaires, avec les faillites en vue des petites entreprises, la désespérance de gens fiers de leur travail, l’agressivité de tous ceux qui ne se sentent pas furieusement appelés à vivre comme des hamsters, les troubles psychiques, les tentations de l’alcool, la mise à mort des théâtres, des orchestres, des Opéra, l’impossibilité de vivre sa foi en Eglise etc.

J’acquiesce à ce terme de psychose, songeant à ces courbes, chiffres et schémas quotidiennement assénés sans le moindre élément de comparaison, ne serait-ce que le rappel du nombre de morts dus chaque année à la grippe saisonnière (21 000 en 2017) ! Et me rebat-on les oreilles chaque matin avec le nombre de nouveaux cas de cancers déclarés, ou des AVC, voire celui des chevilles cassées durant les dernières 48 heures ? Certes, tout cela n’est pas contagieux ! Alors, pour ne pas se laisser tétaniser par les peurs, rappelons que la moyenne d’âge de ceux qui décèdent du coronavirus est jusqu’ici, en France, de 81 ans, soit celle, statistique, de l’espérance de vie. Et, comme le souligne encore Jean-Loup Bonnamy, même chez les plus de 90 ans, les chances de survie sont de l’ordre de 80% tandis que sur les 39 000 personnes décédées, 28 seulement avaient moins de 30 ans.

Nous n’avons pas à faire, contrairement à ce qui nous est chaque jour et chaque heure martelé avec une insistance obsessionnelle, à une réalité caractérisée par seulement deux données : une population et une épidémie, mais nous nous trouvons en présence d’une situation dans laquelle entrent en synergie quatre forces : une population, une épidémie, un Pouvoir et le Discours de ce Pouvoir. Dans le livre XIII de l’Apocalypse ces deux derniers acteurs, le Pouvoir et son Discours sont symbolisés par deux bêtes, La première, celle de la mer, avec ses dix cornes, symbolise la Puissance, le Pouvoir justement, non point celui de Rome seulement, mais tout pouvoir politique qui vise l’absoluité « sur toute race, peuple, langue ou nation. » (13, 7) La seconde bête, celle de la terre, est au service de la première, elle fourvoie les habitants et obtient qu’ils se prosternent devant Léviathan, sa force réside dans ses paroles : « On lui donna même d’animer l’image de la bête pour la faire parler, et de faire en sorte que fussent mis à mort tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête. » (13, 15) Texte superbe nous faisant comprendre qu’un pouvoir mis à nu, un pouvoir dépouillé de toute « image », de toute idéologie, de tout imaginaire n’obtiendrait jamais que nous nous prosternions devant lui. Cette seconde bête, cette bête de la terre, qui fait de la première comme un être vivant, qui permet de convaincre les hommes d’obéir, qu’est-ce d’autre que ce que l’on nomme aujourd’hui « communication » et plus généralement propagande ? La première « bête », l’Etat, ne peut mener à bien sa volonté de puissance qu’à l’aide de la seconde, disons la propagande, qui travaille sur le consentement, l’assentiment, la conviction, jusqu’à obtenir que « Tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves » se fassent marquer et sur la main droite et sur le front (Ap 13, 16). Saint Jean nous donne ainsi une autre précision : l’absoluité du Pouvoir requiert et l’adhésion de notre pensée (le front) et un comportement conforme aux attentes du Pouvoir (la main droite) ou, pour dire la même chose en termes plus savants, le Pouvoir attend de nous non seulement une orthodoxie – au sens séculier du mot, évidemment ! – mais encore une orthopraxie, il a besoin que notre imaginaire personnel soit au diapason de sa propagande, de sa communication, et cette harmonie ou plutôt cette servitude consentie doit se manifester dans mes faits et gestes.

Quelle acuité de jugement en ces quelques lignes concises ! La pente de tout pouvoir le conduit, s’il se peut, à l’illimité. Cette absoluité ne peut nullement être acquise ni devenir stable, par le seul jeu des violences ; l’établissement stable d’une autorité absolue suppose un acquiescement de l’esprit et, mieux encore, une adhésion de l’âme, ce que La Boétie nommera une servitude volontaire. Ce consentement se manifestera par un comportement correct, c’est-à-dire celui qu’attend le pouvoir. Je voudrais insister sur cette orthopraxie : elle est essentielle pour nous aider à penser la situation présente à partir de notre foi. Saint Jean, qui est ô combien économe de ses mots et attentif à ceux qu’il choisit, n’a pas évoqué par fantaisie la prégnance de ces deux signes : pas sur le front seulement mais sur la main droite aussi ! Dans l’optique du Pouvoir, l’un et l’autre sont indissociables. Le synaxaire aussi peut nous rendre attentifs à la complémentarité politique des croyances et des gestes. Sous la Rome impériale se rencontraient des agents de l’Etat zélés, mais quelques-uns ne se montraient que mollement stimulés par la chasse aux chrétiens ; ils proposaient alors aux prévenus de faire semblant de sacrifier aux dieux, tout en gardant leurs convictions en leur for intérieur. Et nos martyrs refusaient, comprenant bien qu’un tel geste, en apparence superficiel, accréditerait une illusion, une fantasmagorie, une imposture spirituelle, qu’il cautionnerait cette sacralisation du politique qu’ils refusaient, précisément, au nom de leur foi.

Ce texte de l’Apocalypse, ces remarques, ces exemples pourraient nous inciter, ce me semble, à regarder d’un peu plus près le bien-fondé de ces sagas épidémiologiques ou autres qui nous sont présentement proposées et quasiment imposées. Sans être dépourvus de tout fondement, ces récits travestissent d’incontestables réalités, les dramatisent, les simplifient. Ils font surgir une peur paralysante dans l’espoir de nous faire consentir à une servilité d’âme et de corps. Depuis des mois, il ne se passe guère de jours sans que nous soyons sommés par des « messages » audiovisuels, des articles et une jactance assommante de discours, de venir nous fondre dans cette grande liturgie de la peur, d’imiter de notre mieux des poncifs chorégraphiques imposés, de réciter non plus des Pater et des Ave, mais notre mantra à la déesse Santé, sans oublier de nous acquitter, nous, enfants des Gaulois, de quelque pieuse invocation à la « République », restaurée au rang de divinité tutélaire depuis quelque temps !

J’avais cru lire, j’avais ouï dire qu’un chrétien vivait dans ce monde sans être de ce monde … Mon esprit, bien égrotant certes, avait même cru entendre que nous chrétiens, devions obéir à César mais que nous devions aussi et d’abord nous situer devant Celui qui se trouve au-delà de tous les pouvoirs, de toutes les puissances, trônes et dominations, que nous avions à nous situer devant le Pantocrator, devant Celui qui, par Son Fils et en Lui, nous a révélé « Le chemin, la Vérité et la Vie ». (Jn 14,6) Sommes-nous si hébétés par les incantations du Monde que nous n’osions plus dire ni même penser que La Vie, ce n’est pas la santé, que cette Vie ne se limite pas à cet être biologique, qui le matin est là et le soir n’est plus (Ps 102/103, 15), sommes-nous devenus si trouillards que nous n’osions plus dire que la santé véritable ne sera pas sauvée pas les étrennes 2021 promises par Pfizer -BioNtech !

J’abhorre les incantations irresponsables, et ma vieillerie rend improbables, fors le gâtisme, des embardées romanesques inconsidérées. Mais il ne s’agit pas de cela, il s’agit d’avoir, malgré mes impénitentes impérities, le souci de ne pas rebuter le Christ lorsque je me retrouverai devant Lui. Et se tenir devant Lui dès aujourd’hui, non sans crainte ni tremblements (Ph 2, 12), nous met, de façon nécessaire et radicale, en conflit avec le Monde : « « Celui qui aura rougi de Moi et de mes paroles, de celui-là le Fils de l’homme rougira lorsqu’il viendra dans sa gloire et dans celle du Père et des saints anges. » (Lc 9, 26. Cf aussi 1 Jn 2,2) Ce constat ontologique, en quelque sorte – l’antagonisme entre ce Monde, son Prince et le Christ nous invitant à nous laisser greffer en Christ et à demeurer en Lui –, ce constat donc que nous, chrétiens, ne pouvons vivre autrement qu’en tension entre ce monde et le Christ, n’autorise aucune embardée irresponsable. Il ne s’agit pas de « faire le buzz ! » à quelque journal télévisé de 20 heures ou autres. Ces derniers, au demeurant, à force de traquer l’audience et de chercher à complaire aux différents groupes de pression réels ou supposés, ont tous – bien qu’à différents degrés – leur siège social à quelque étage de la tour de Babel.

Il y a plusieurs degrés dans le témoignage, dans le martyrion, depuis le « simple » courage jusqu’au martyre. S’agissant de ce dernier, les occasions se rapprochent, et des affidés de lames tranchantes sont d’ores et déjà opérationnels. En revanche, il n’y a nul martyre sanglant à l’horizon, à ce jour, devant nos pouvoirs politiques, administratifs ou médiatiques. Il ne s’agit, devant ces instances et leurs objurgations « que » de faire montre de courage : par exemple, dire avec calme et détermination que dans notre foi, la vie ne se réduit pas au biologique, que la santé est certes un bien mais non un absolu, que nous avons un autre horizon que celui de ce monde dans lequel nous pérégrinons, que la prière en Eglise, et sa Liturgie eucharistique tout particulièrement, unissent l’Invisible et le visible, le présent et l’Intemporel, et qu’interdire ces Liturgies ou, ce qui revient au même, interdire que les fidèles puissent y participer constitue une atteinte au cœur même de notre foi. Il appartient à tout fidèle, selon ses charismes, ses capacités et ses fonctions de témoigner. Cela requiert, nous le disions plus haut, de distinguer dans la situation présente l’épidémie et la présentation, la représentation qui nous en sont données, de faire la part entre les nécessités estimables d’un souci de la santé publique et le discours échafaudé au nom de ces nécessités, parce que cette rhétorique devient sans peine aussi oppressive que fallacieuse.

Oui, il nous appartient à nous chrétiens, pour les simples fidèles et, à plus forte raison, pour les responsables, pour ceux qui ont la charge du petit troupeau des fidèles, pour nos épiscopes, de témoigner par notre parole et de manifester par nos gestes de la puissance vivifiante de l’Espérance, notre source véritable de joie et de liberté. Il n’est certes pas aisé pour un responsable, à quelque niveau que se situent ses obligations, d’évaluer de façon rapide le bien fondé des injonctions que le Pouvoir lui adresse. Du moins est-il possible d’éviter de faire montre d’un zèle compassé. Qu’on ne puisse aisément se dépatouiller du prurit autoritaire de Léviathan, soit ; qu’on en retransmette les oukases sans émettre la moindre réserve, voire en donnant l’impression de quelque obséquiosité, devient un pas en direction de la prosternation devant la sacralisation des choses de ce monde. Se contenter de suggérer, subito, que l’interdiction faite aux fidèles de se rendre aux Offices est une chance pour approfondir leur foi et leur compréhension du sens de la prière ne relève pas d’une évidente urgence pastorale. Et devant telles injonctions administratives se piquant de nous expliquer comment doit être célébrée l’anaphore – à force de détailler la liste des gestes interdits – j’eus aimé rencontrer d’autres développements que ceux, forts érudits et méritant grandement de prendre place dans quelque recueil de ratiocinations casuistiques, se demandant où commencent et où finissent présence et effets du Corps et du Sang du Christ … Se diffuseraient-ils jusque dans la cuillère et autres objets liturgiques … Quaeritur ! Oui, cher lecteur, plutôt que de prendre acte, avec un étonnement médusé, de ces pas de clercs, j’eus aimé entendre des voix nous dire que ces injonctions administratives ne pouvaient faire l’objet d’une approbation, même si notre Eglises se retrouvait, hélas, devant la nécessité d’obtempérer. Je crains d’avoir surtout eu à entendre un silence consentant, expurgé du moindre soupçon de zéphir prophétique …

Jean Gobert

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