La Septante – Commentaires bibliques

« Et commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » (Lc 24, 27) Cette relecture faite par le Ressuscité, sur le chemin d’Emmaüs, des textes hébraïques, fonde une des traditions de l’exégèse : l’interprétation typologique. Elle montre combien la compréhension d’événements relatés dans l’Ancien Testament n’atteint sa plénitude qu’à la lumière des Evangiles. Durant dix années, de 2006 à 2016, le Monastère de la Transfiguration a publié une centaine de commentaires, largement inspirés de cette méthode, dans sa revue LXX. La Septante. Le titre explicite la source scripturaire retenue pour mener à bien ce travail : la traduction en grec de la Bible hébraïque, commencée au III ème siècle avant J.C avec le Pentateuque, et nommée la « Septante » ; traduction couramment utilisée à l’époque du Christ, et nous transmettant le texte qui fut commenté et médité par les Pères grecs. La Septante demeure la référence biblique pour l’Eglise orthodoxe.

La collection de ces commentaires nous offre des approches précieuses de la Genèse, de l’Exode, du livre de Josué, les interprétations unissent rigueur et clarté, et chaque numéro bénéficie d’une mise page et d’une iconographie soignées. En 2016, il fut décidé de mettre un terme à cette publication, faute de temps suffisant pour continuer à la mener à bien. Mais tous les numéros parus restent disponibles à la vente : le Monastère de la Transfiguration nous les propose désormais à moitié prix, soit 227, 50 € pour la totalité de la collection (102 numéros) ou 25 € par année (11 numéros). Bonne lecture !

Jean Gobert

Commentaires bibliques de la Septante

Le but de cette publication

Le but de cette publication mensuelle est de présenter une Bible résolument chrétienne, sous la forme d’une Histoire Sainte, donc en respectant l’ordre chronologique des évènements, destinée non pas à des théologiens ou des universitaires mais à tout chrétien. L’homme d’aujourd’hui se détourne souvent de l’Ancien Testament parce que des siècles d’exégèse savante, pourtant utile, le découragent d’une histoire qui lui paraît en grande partie étrangère, souvent compliquée, pas toujours édifiante, généralement fastidieuse.

Pour étudier un texte plusieurs fois millénaire, un appareil critique, si possible simple, destiné à éclairer le texte pour le rendre compréhensible à tous, est indispensable.

La traduction ( des larges extraits) est donc accompagnée de notes et de commentaires affectés à clarifier la traduction et à montrer de quelle manière le Nouveau Testament révèle l’Ancien et comment l’Ancien est la fondation du Nouveau. Le plus souvent, nous essayons d’éclairer le texte biblique par lui-même en montrant par des citations les correspondances qui existent entre les textes des différents livres. A chaque fois que nous faisons une citation biblique nous reproduisons intégralement le ou les versets cités, afin de ne pas obliger le lecteur à se reporter à une Bible parallèle. Nous les écrivons en italique pour les distinguer du reste du texte et nous signalons toujours la référence entre parenthèses.

Les notes et les commentaires ne se contentent pas d’éclairer la signification du texte, mais présentent, en parallèle à l’Ancien Testament, des passages du Nouveau ainsi que des textes familiers à l’Eglise. Nous indiquons au passage les implications que ces versets ont pu avoir sur l’architecture, l’iconographie et la liturgie, mais également sur la culture de notre civilisation, dans le vocabulaire courant, comme dans nos habitudes conscientes ou non. Nous avons veillé à ce que les notes ne soient pas un travail d’érudition mais une nourriture spirituelle et culturelle digeste.

Présentation des feuillets

Pour la rendre « plus accessible », on réécrit parfois la Bible sous la forme d’un roman. Les romans se dévorent rapidement. Mais la Bible n’est pas un roman et sa lecture apparaît souvent, à tort, rébarbative. Elle s’adresse au cœur de l’homme, le renvoit à sa conscience, touche son âme. Si nous voulons la comprendre et nous en pénétrer, il faut de la constance, de la régularité et de la fidélité.

Les chapitres successifs sont dans un ordre qui permette de retracer comme une « histoire sainte ». Les premiers livres qui sont si fondamentaux, sont présentés presque in extenso, alors que dans d’autres cas nous avons été appelés à opérer un choix dans les textes.

Sur les premières pages, en écriture noble, à pleine ligne, on trouvera le texte sacré lui-même, accompagné dès l’introduction d’une miniature en couleur, illustrant le thème général du chapitre proposé. Dans le texte, lorsque des mots ou des expressions, des personnes, des évènements ou des lieux nécessitent des explications ou des développements, des chiffres discrets mais repérables renvoient à des notes dans les pages suivantes. Celles-ci sont encore illustrées de miniatures évoquant, autant que faire se peut, les correspondances que nous souhaitons mettre en relief. Par exemple, au passage relatif à la création d’Eve sera mis en regard une illustration montrant la crucifixion du Christ, de manière à ce que, d’emblée, le lecteur se souvienne que la naissance de la première femme dont il lit le récit est la figure de l’émergence de l’Eglise, Nouvelle Eve, Nouvelle Mère des Vivants.

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Le Beau, lumière de l’Invisible

Le Beau, lumière de l’Invisible

Le monde s’enlaidit. Oh, que nenni ! Rétorqueront des esprits forts. Dans le fol espoir de les amener à quelque résipiscence, proposons-leur quelque échappée aux abords de n’importe quelle ville, de France ou de Navarre ; immergeons-les dans ces affligeantes « zones d’activités », bric-à-brac d’entrepôts, d’entreprises, d’hôtels et négoces en tout genre, toutes interchangeables, mondialisées, peinturlurées des pires couleurs criardes, toujours perdues dans un maelström de pylônes, poteaux indicateurs, panneaux publicitaires

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« Homme et femme Il les créa. »

« Homme et femme Il les créa. »

Une nouvelle doctrine, apparue outre-Atlantique, se répand de façon fulgurante dans les sphères universitaires et médiatiques du continent, et même au-delà ; répondant au nom de gender- genre en français, mais gender fait davantage savant, et convainc l’ignorant de son indignité ! – elle ne fraie guère avec la discrétion et la nuance mais préfère bruit, fureur et mises en scène. Selon cette doxa, les différences physiques et physiologiques entre homme et femme n’ont pas le moindre rapport de causalité avec les caractères psychologiques et comportementaux qualifiés de masculins ou de féminins, lesquels seraient donc étrangers à quoi que ce soit de naturel, et procèderaient exclusivement de normes culturelles.

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A temps et contretemps

A temps et contretemps

« Nous te prions encore pour qu’à cette sainte Eglise, à toute église, à toute ville et à toute contrée, soient épargnés la famine, la peste, le tremblement de terre, l’inondation, le glaive, l’invasion des ennemis, la guerre civile et la mort soudaine. » A chaque écoute de cette forte supplique, dite pendant la litie1 des grandes Vêpres, je ne puis m’empêcher de me dire qu’elle a dû sembler bien « datée », aux oreilles des adeptes d’une réécriture des textes liturgiques, soucieux de les « adapter » à la psychologie des hommes de notre temps…

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Le nouvel ouvrage du Père Michel Quenot

L’Icône

L’œuvre, considérable, du Père Michel Quenot constitue une référence pour tout lecteur soucieux de comprendre le sens spirituel de l’icône, dans l’Orthodoxie. L’auteur sait en expliciter, avec justesse et clarté, les fondements théologiques, ainsi que ses liens essentiels avec les textes liturgiques. Ces clés de lecture, nous les trouvions déjà dans deux ouvrages L’icône, fenêtre sur le Royaume (Cerf 2001) et Les clefs de l’icône. Son langage symbolique (Saint-Augustin 2009). Le premier avait su exposer les grands fondamentaux tandis que le second nous avait rendus davantage attentifs à la symbolique mise en œuvre dans l’iconographie même. Le lecteur pouvait regretter que ces deux approches, si complémentaires, n’aient pas été proposées dans un seul et même volume. C’est désormais chose faite, avec une nouvelle publication : L’icône, aux éditions Orthdruk. Le texte n’est pas une simple reprise de celui paru il y a une vingtaine d’années, il est davantage développé et mieux organisé. Enfin la remarquable qualité des illustrations, tout comme celle de la mise en page, apportent une aide précieuse pour se laisser introduire au mystère de ces signes visibles de l’invisible. Voilà désormais, en un seul ouvrage, une belle introduction à mettre entre toutes les mains !

Jean Gobert

Michel Quenot L’icône Orthdruck 2022

Construction de la nouvelle église

Actualités des travaux de la nouvelle église

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